On se réserve la visite de Leõn pour demain, on sera ainsi aux premières loges pour assister aux festivités du réveillon de Noël.
Nous prenons la direction de Potosi, c’est la porte d’entrée pour le volcan Cosiguina qu’on a l’intention d’escalader.
Au sommet, la vue est paraît-il imprenable…
La route est de très bonne qualité, c’est la Pan American qui traverse le pays de part en part.
Les paysages sont splendides, nous longeons la chaine volcanique de Los Maribios qui s’étend du lac de Managua, avec le volcan Momotombo, jusqu’à la côte pacifique à Potosi, avec le volcan Cosiguina. Cette ceinture de feu compte pas moins de 12 volcans dont certains sont toujours en activité.
Arrêt à Chinandega.
A l’entrée de la ville un petit marché sympa, on flâne un petit moment avant de se rendre à l’office du tourisme situé près du marché central.
Ou qu’on aille c’est la cohue, des cyclos débouchent de toutes parts, c’est semble t-il le moyen de locomotion privilégié pour les petits trajets.
On se perd dans cette foule, les gens sont très sympa. Ils s’amusent de nous voir appareil photo en main, ça ne les dérange pas, que du contraire … ils en demandent.
Les amplis sont à fond, les passants sont interpellés par un gars muni d’un mico … il commente notre passage devant le magasin :-)
Le temps s’écoule, il est déjà tard, nous devons quitter Chinandega au plus vite pour le volcan …
By the way, on ne trouvera jamais l’office du tourisme et c’est pas faut d’avoir essayé ! Il faut dire que ce n’est pas évident, en fait d’adresse, il s’agit plutôt d’un court descriptif du chemin à parcourir au départ d’un point donné.
Exemple : Depuis la cathédrale prendre la diagonale direction sud, deux quadras et demi plus loin prendre la direction nord-est …
Nous reprenons la route pour Potosi, du moins on essaye … on demande la direction à un couple attendant le bus.
Ces derniers nous disent habiter à Potosi, on les embarque histoire d’augmenter nos chances d’arriver à bon port dans les temps, et puis c’est également l’occasion de rendre service.
Arrivé chez eux, ils nous invitent à entrer … ils habitent une cabane entourée d’un lopin de terre qu’ils exploitent avec leurs enfants (7).
Devant la cabane sur une table en bois, les fils s’affèrent à débiter une vache sacrifiée pour Noël.A un certain moment, l’un d’eux part avec la tête de cette pauvre bête sur son guidon … peut être une livraison.
Mercedes qui entre temps a disposé deux chaises à l’ombre d’un arbre, nous a préparé un café qu’elle nous sert dans deux grand gobelets.
Marcos quand à lui me propose un bon morceau de viande pour nous remercier du lift.
Il insiste, demain c’est le réveillon … j’essaye de lui expliquer que je vais avoir beaucoup de mal à convaincre l’hôtel de me le cuisiner :-)
Nous prenons congé de nos hôtes, oh combien accueillant, après une photo de famille qu’on s’est engagé à leur faire parvenir (l’adresse vaut la peine).
Il est 15h00, la grimpette au sommet du volcan c’est râpé, on se contente de quelques photos … sans regret, l’expérience que nous venons de vivre en valait la peine.
Nous changeons nos plans et partons pour la réserve naturelle de Padre Ramos.
On y arrive par une piste caillouteuse, sur place on pourra visiter la mangrove et on espère trouver un logement pour la nuit.
Eh bien non, une fois sur place on déchante, l’endroit est désert, les quelques endroits ou l’on aurait pu loger sont vides, on rebrousse chemin.
On décide de s’arrêter à Chinandega pour la nuit.
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