San Carlos - Archipel de Solentiname

10 Janvier 2012


La nuit a été très chaude, on n'a vraiment pas bien dormi …
Au levé du soleil, on aperçoit juste la à quelques mètres le lac Nicaragua.
C’est une surprise car arrivé la veille au soir, dans l’obscurité, nous n’avions aucune idée de l’endroit ou nous étions. La vue d’un oiseau volant en raz motte sur le lac étonnamment calme nous offre dès les premières minutes de la journée un très beau spectacle.

Au petit déjeuner on retrouve notre ami ‘slow motion’, on l’interroge sur tout et n’importe quoi, il est très réservé mais de bonne volonté. Il appel le cuistot qui pourrait peut être nous trouver un bateau pour visiter les environs. Nous sommes intéressés mais le prix demande réflexion, les déplacements se font en bateau et le fuel est cher.




L'Hotel Leyko ou nous logeons avec le lac Nicaragua en arrière plan

On rencontre deux voyageuses autrichiennes, la mère et la fille, elles sont également arrivées la veille mais du Costa Rica. Elles disent aller vers l’archipel de Solentiname à deux heures en bateau, c’est également dans nos projets.
On apprend qu'il n'y a qu'un bateau collectif par semaine qui fait le trajet entre San Carlos et ces îles … et c'est aujourd’hui ! Pas de temps à perdre, nous allons jusqu’à l’embarcadère pour se renseigner et ensuite on revient boucler nos sacs, non sans faire quelques photos de la ville.



Le parc à proximité de l'embarcadaire

Sur le chemin de l'embarcadère, on passe par le marché très animé.
On tombe nez à nez avec un homme, José, le cap ‘tain du bateau qui effectue la traversée. Le prix est de 80C$ par p.p., le départ est prévu pour 13h.



Le parque central avec son église plutôt moderne






C'est jour de marché




La gare routière



L'embarcadaire


A l'heure du départ, le bateau est plein, beaucoup de Nicas rentrent chez eux, les îles sont nombreuses, 36 au total.
En embarquant, nous demandons au cap ‘tain s’il pourrait nous emmener à la réserve de Los Guatuzos et à quel prix. On passe de 170$ à 130$, bien trop cher … on lui demande d’en parler à d’autres voyageurs durant la traversée histoire de partager les coûts.


Dans l'archipel, seules deux îles sont pourvues d'hostal : San Fernando et Mancarrón. On choisi au hasard la première, c’est également là ou habite le cap ‘tain. Durée de la traversée, un peu moins de deux heures.


On moment de débarquer, on convient avec le cap ‘tain de se retrouver chez lui près de l'embarcadère vers 17h pour faire le bilan sur Los Guatuzos.
Nous sommes deux couples à débarquer sur l'Isla San Fernando (200 habitants).
Florence et Olivier, deux français, ils s’installent chez José, le cap ‘tain, un vrai business man.
Quant à nous, on s’installe un peu plus loin à l'hospedaje Mire Estrellas (regarde les étoiles), chez Julio.


L’endroit rêvé, une cabane, un lit, et un ponton qui surplombe le lac et puis deux hamacs.


Cerise sur le gâteau, un cormoran a élu domicile à quelques mètres et des tortues viennent respirer là juste devant nous. Nous sommes les seuls clients de l’hospedaje.



Julio le proprio est aux petits soins avec nous.
Nous fêtons notre arrivée avec des noix de coco cueilles sur le moment. Voyant son petit bateau amarré au ponton, on lui demande si dans les prochains jours il pourrait nous emmener sue l'Isla Mancarrón à une vingtaine de minutes ... no problem.
L'endroit est splendide, idyllique, très différent d'Ometepe.
Farniente le reste de l'après midi, il fait chaud, on s'installe sur les hamacs et on admire le paysage.


Vers 17h30, José notre cap ‘tain vient nous demander ce qu'on souhaiterait manger ce soir ... poulet à la plancha, dîner fixé à 19h00.
Après une bonne douche, froide, comme il est coutume depuis plusieurs jours, nous rejoignons Florence et Olivier.


Ils habitent en Aquitaine, Florence est prof de surf et Oliver maître nageur sauveteur. Ces veinards sont en route depuis deux mois et ils ne sont qu'à la moitié de leur périple. José vient nous rejoindre à la fin du repas pour discuter de la visite à la réserve de Los Guatusos.

En guise de cadeau de bienvenue, il nous propose une petite visite des alentours à la lueur d’une lampe de poche.



Une migalle qui a élu domicile non loin de notre cabane




Des énormes crapeaux jonchent le sol